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Soumis par JOEL AHOFODJI le lun, 03/07/2017 - 10:38

 

 

  • Quels sont les défis pour l'engagement des femmes dans les chaînes de valeur prioritaire, l'agroalimentaire et agro-industrie, y compris la création de valeur ajoutée et la commercialisation des produits agricoles ?

 

  • Le principal défi à relever pour faciliter l'engagement des femmes dans les chaînes de valeur prioritaire, l'agroalimentaire et agro-industrie est celui de la formation à la base. Mais pour atteindre l’étape de formation des femmes à mieux s’intégrer à la chaîne de valeurs agricoles, il est important de noter qu’il existe d’autres entraves ou nœuds non visibles dont il faut tenir compte dans la stratégie à mettre en œuvre. Il s’agit entre autre de la nécessité d’amener certains acteurs clés de la vie communautaire à la base à changer certains de leurs comportements imposés par les coutumes ou liés aux considérations historique, traditionnelle ou socio-culturelles des peuples. Car, au regard des réalités sociologiques, il est difficile de concevoir dans certaines zones reculées en Afrique que la femme puisse initier, porter et jouer pleinement un rôle important dans la chaîne de valeur prioritaire de l’agroalimentaire et de l’agro-industrie.

 

  • L’autre défi à relever est celui du conseil, de l’encadrement et de l’accompagnement technique à travers des groupements de femmes ou des cellules techniques locales d’appui. Car la formation seule ne suffit pas pour mettre à la femme d’intégrer la chaîne de valeur et de jouer pleinement son rôle. Malgré la formation, les risques de découragement et d’abandon sont élevés à la moindre difficulté rencontrée par la femme dans un univers déjà prédisposé à lui rendre le parcours difficile.

Soumis par JOEL AHOFODJI le lun, 03/07/2017 - 10:34

 

 

Pour relever le défi, la BAD pourrait intervenir dans 3 domaines importants :

  • Mettre en place avec les organisations sous régionales et les Etats, des campagnes de communications pour un changement de comportement des populations et de responsabilisation des femmes.
  • Appuyer les Etats à créer et encourager la formation professionnelle des femmes dans les domaines concernés.
  • Appuyer les Etats à mettre en place des centres d’appui, d’entraide, et d’accompagnement des femmes.

Soumis par JOEL AHOFODJI le lun, 03/07/2017 - 10:32

Certaines pistes peuvent être explorées pour permettre aux femmes d’avoir les moyens de leur autonomisation et faciliter leur engagement dans l’agro-alimentaire et l’agro-industrie en Afrique. Il s’agit, entre autres, de :

  • accompagner les programmes scolaires et les programmes de formation professionnelle à la base et surtout dans les campagnes pour donner aux femmes, les bases techniques nécessaires pour pleinement jouer leur rôle dans la chaîne de valeur.
  • Encourager et accompagner la création des centres de formation professionnelle et d’accompagnement dans les campagnes et zones reculées
  • Mettre en place des cellules techniques de renseignement, d’appui, d’entraides et d’accompagnement des femmes et des groupements de femmes dans les sous-secteurs indiqués.
  • mettre en œuvre des séries de campagnes de communication pour un changement de comportement à la base (en identifiant les contraintes à l’épanouissement des femmes dans ces sous-secteurs ; – en initiant et mettant en œuvre des actions de sensibilisation envers les chefs traditionnels, les chefs religieux, les chefs coutumiers, les chefs de collectivités et les chefs de familles, les catégories socio-professionnelles et vers les populations en général pour changer d’une part les mentalités et faire d’autre part de chacune de ces cibles, de véritables acteurs et porteurs du changement voulu à la base.

Soumis par JOEL AHOFODJI le lun, 03/07/2017 - 10:29

Quels sont les défis pour l'engagement des femmes dans les chaînes de valeur prioritaire, l'agroalimentaire et agro-industrie, y compris la création de valeur ajoutée et la commercialisation des produits agricoles ?

  • Le principal défi à relever pour faciliter l'engagement des femmes dans les chaînes de valeur prioritaire, l'agroalimentaire et agro-industrie est celui de la formation à la base. Mais pour atteindre l’étape de formation des femmes à mieux s’intégrer à la chaîne de valeurs agricoles, il est important de noter qu’il existe d’autres entraves ou nœuds non visibles dont il faut tenir compte dans la stratégie à mettre en œuvre. Il s’agit entre autre de la nécessité d’amener certains acteurs clés de la vie communautaire à la base à changer certains de leurs comportements imposés par les coutumes ou liés aux considérations historique, traditionnelle ou socio-culturelles des peuples. Car, au regard des réalités sociologiques, il est difficile de concevoir dans certaines zones reculées en Afrique que la femme puisse initier, porter et jouer pleinement un rôle important dans la chaîne de valeur prioritaire de l’agroalimentaire et de l’agro-industrie.

 

  • L’autre défi à relever est celui du conseil, de l’encadrement et de l’accompagnement technique à travers des groupements de femmes ou des cellules techniques locales d’appui. Car la formation seule ne suffit pas pour mettre à la femme d’intégrer la chaîne de valeur et de jouer pleinement son rôle. Malgré la formation, les risques de découragement et d’abandon sont élevés à la moindre difficulté rencontrée par la femme dans un univers déjà prédisposé à lui rendre le parcours difficile.